Riccardo Petrella est une figure emblématique de l'altermondialisme. Ce politologue et économiste de renom est internationalement apprécié pour ses prises de position contre la marchandisation du monde et pour la défense du bien commun. La qualité de ses travaux académiques et son engagement social lui ont valu plusieurs doctorats Honoris Causa de différentes universités, dont l'Université du Québec à Montréal. Chercheur de haut calibre en sciences sociales, Riccardo Petrella a été Professeur invité puis Professeur extraordinaire à l'Université Catholique de Louvain (Belgique) où il a enseigné surtout « Mondialisation de l'économie ». Depuis 2006, il a été admis à l'eméritat. Il a fondé en 1991 le Groupe de Lisbonne, composé de vingt et un membres dont des universitaires, dirigeants d'entreprises, journalistes et responsables de grandes institutions culturelles, dans le but de promouvoir des analyses critiques des formes actuelles de la mondialisation. À partir du « Manifeste de l'eau », il a fondé en 1997 le Comité international pour un contrat mondial de l'eau, dont il est le secrétaire général. À partir de 2003, il est l'initiateur de l'Université du Bien Commun dont les travaux à titre expérimental ont débuté en Italie (« Faculté de l'eau ») et en Belgique (« Faculté de l'altérité »). Parmi les ouvrages de Riccardo Petrella mentionnons les suivants : L’éducation, victime de cinq pièges (2000), Désir d’humanité (2004), Pour une nouvelle narration du monde (2007).
Présentation : Lundi 11 mai, 8h30 – 9h30
Le défi du XXIe
siècle: la vie
Mettre fin à la marchandisation du monde.
Crédits: Nick Wiebe
Stephen Lewis est co-directeur de AIDS-Free World, un nouvel organisme international sur la question du SIDA, basé aux États-Unis. Il est également président du conseil du Stephen Lewis Foundation ainsi que professeur en Santé mondiale à la Faculté des Sciences sociales de l’Université McMaster (Canada). Il est aussi membre du conseil d’administration de l’Initiative internationale de vaccin du SIDA. Stephen Lewis a travaillé aux Nations Unies pendant plus de deux décennies. Il a été l’envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour le VIH/SIDA en Afrique, de juin 2001 jusqu’à la fin de 2006. De 1995 à 1999, M. Lewis a été directeur exécutif adjoint de l’UNICEF au siège mondial de l’organisme à New York. De 1984 à 1988, Stephen Lewis a été ambassadeur canadien aux Nations Unies. M. Lewis a reçu 28 diplômes honorifiques d’universités canadiennes et il est compagnon de l’Ordre du Canada. Il s’agit de la reconnaissance la plus élevée du Canada pour l’accomplissement d’une vie. Il a reçu la médaille de la Paix Pearson en 2004 octroyée par l’Association des Nations Unies au Canada. Cette médaille célèbre un accomplissement hors pair dans le domaine du service et de la compréhension internationale. En 2007, le Royaume du Lesotho (un petit pays montagneux dans le sud de l’Afrique) a accordé à M. Lewis l’honneur du Knight Commander of the Most Dignified Order of Moshoeshoe. Cet ordre porte le nom du fondateur du Lesotho et constitue le prix le plus élevé de ce pays. Stephen Lewis est l’auteur d’un livre populaire intitulé Race Against Time.
Présentation : Dimanche 10 mai, 17h00 – 18h00
L'impact sur la santé des changements climatiques mondiaux
Adriana Victoria Puiggrós est un pilier de l’éducation populaire en Amérique latine, particulièrement inspirée par les travaux de Paulo Freire. Elle est une figure emblématique de la gauche argentine. Mme Puiggrós est directrice du programme APPEAL (Alternativas pedagógicas y prospectiva educativa en América Latina) au Mexique et en Argentine. Elle est professeure à la faculté de philosophie, des lettres et des sciences humaines à l’Université de Buenos Aires, et chercheure principale au Conseil national pour la recherche scientifique et technologique d’Argentine. Madame Puiggrós est actuellement députée en Argentine, où elle a été élue pour représenter la province de Buenos Aires de 2007 à 2011. Elle est également présidente de la Commission de l’Éducation du Congrès argentin. De 2005 à 2007, Mme Puiggrós a été ministre de la Culture et de l’Éducation de la province de Buenos Aires et, en 2001, elle a agi à titre de Secrétaire d’État pour le volet de la technologie, des sciences et de l’innovation du ministère de l’Éducation de l’Argentine. Mme Puiggrós a reçu un grand nombre de distinctions et de prix, y compris une bourse de recherche de la Fondation John Simon Guggenheim, une mention spéciale décernée aux personnalités remarquables de la Fondation Konex et le premier prix de l’organisation Convenio Andrés Bello pour un article rédigé en 2005. Elle est l’auteure principale de 18 livres et a collaboré à la publication de 40 autres ouvrages. Mme Puiggrós a également publié de nombreux articles dans des revues scientifiques et de vulgarisation qui ont été traduits dans plusieurs langues.
Présentation : Lundi 11 mai, 9h30 – 10h30
Des savoirs socialement construits pour un monde plus humain
Peter Cole
Peter Cole est membre des Premières Nations de Douglas (Slt’atl’imx) et professeur associé en études autochtones et nordiques au Collège universitaire du Nord. Ses champs d’intérêt de recherche et d’enseignement comprennent l’oralité, la narrativité, l’éducation autochtone, la pensée environnementale, l’auto-gouvernance et la méthodologie autochtone. Il a publié dans des livres et des revues scientifiques nationales et internationales et il est l’auteur du livre Coyote and Raven go Canoeing: Coming Home to the Village (2006) écrit dans un langage poétique, dramatique et narratif qui innove en faisant de l’oralité la fondation de son savoir. Peter est le co-éditeur de Speaking for Ourselves: Environmental Justice in Canada (sous presse) et dirige actuellement un projet de recherche avec les communautés Stl’atl’imx du Sud afin de les supporter dans leur régénération culturelle et linguistique. Lorsqu’il ne porte pas le chapeau académique, on peut le trouver en randonnée ou en canoë.
Pat O’Riley
Pat O’Riley est professeure assistante et coordonnatrice du certificat inter-disciplinaire en études indigènes à l’écoles des sciences sociales de l’Université York. Elle possède des origines irlandaises, français et Mohawk et s’est mariée au sein d’une communauté Stl’atl’imx en Colombie-Britannique où elle dirige une recherche afin de cartographier leurs histoires, savoirs et savoir-faire de la terre de même que de renommer leurs sites, villages et topographies dans la langue Ucwalmicwts. Ses champs d’intérêt de recherche et d’enseignement comprennent l’adaptation de la méthodologie de recherche à la culture indigène, l’auto-détermination indigène, le remodelage de la technologie des discours en éducation et justice environnementale. Pat est l’auteure de Technology, Culture and Socioeconomics: A Rhizoanalysis of Educational Discourses (2003) et co-éditeure de Speaking for Ourselves: Environmental Justice in Canada (sous presse). Fière mère et grand-mère, Pat adore aussi la randonnée et le canoë.
Présentation : Lundi 11 mai, 12h30 – 13h30
Un regard différent sur la « soutenabilité », la technologie et le capitalisme sauvage.